Roulez Assuré !

Pourquoi souscrire une assurance auto ?

D’abord parce que c’est obligatoire. Mais surtout parce qu’en s’assurant, on se protège soi-même, ainsi que les autres.

Pourquoi souscrire une assurance ?

Une obligation : la loi rend obligatoire la souscription d’une assurance minimum pour tous les véhicules dits « terrestres à moteur ». C’est à dire pour tous les véhicules de 2,3,4 roues ou plus équipés d’un moteur. Ainsi, scooters, motos, voitures doivent être obligatoirement assurés et même les quads, les patinettes à moteur, les vélos électriques, les tondeuses auto-portées etc.

Souscrire une assurance, c’est aussi se protéger soi-même et protéger les autres. L’accident n’arrive pas qu’aux autres. Vous pouvez à tous moment vous retrouver responsable d’un accident de la circulation, mais aussi victime. Alors, pour circuler en toute sérénité, mieux vaut être assuré !

Quand souscrire une assurance ?

À la minute même où l’on prend possession d’un véhicule, on doit avoir souscrit un contrat propre à ce véhicule. Une assurance souscrite par un conducteur et pour un véhicule ne couvre jamais un nouveau propriétaire en cas de rachat de ce véhicule.

Renseignez vous bien sur le type d’assurance dont vous avez besoin :

L'assurance au tiers (la responsabilité civile automobile) :

Assurance minimale et obligatoire.
N’indemnise que les dommages causés aux tiers (les autres usagers et les passagers du véhicule de l’assuré).
Ne couvre ni le conducteur, ni son véhicule.

L'assurance tous risques :

Plus complète.
Intervient pour tous les accidents.
Couvre les dommages du véhicule, même si son conducteur est responsable et couvre également les ayant-droits en cas de décès de ce dernier.

La protection du conducteur :

Garantie complémentaire pour le conducteur.
Couvre ses blessures, même s’il est responsable ou en l’absence de tiers.
Peut prendre en charge des frais médicaux, des prothèses, des préjudices financiers (selon les contrats).

Dans quels cas l'assurance ne couvre pas ?

Evidemment, si aucun contrat d’assurance n’a été souscrit. Mais pas seulement.

Contrat d'assurance annulé ou absence de garantie

Certains conducteurs, par négligence ou pour économiser quelques euros, peuvent aussi voir leur contrat d’assurance être annulé ou la garantie refusée par leur assureur :

Le conducteur n’a pas ou plus de permis de conduire ;
La prime d’assurance n’a pas été réglée malgré la relance de l’assureur ;
La conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants ;
Une fausse déclaration sur la situation du conducteur lors de la souscription du contrat. Par exemple : déclarer un jeune conducteur comme conducteur occasionnel alors qu’il est dans les faits le conducteur principal ;
L’omission de mentionner certains antécédents à son assureur. Par exemple : ne pas déclarer une condamnation pour conduite en état alcoolique ou un retrait de permis ;
Les caractéristiques du véhicule ont été modifiées notamment pour gagner en puissance ;
Etc.

Que risque-t-on sans assurance ?

Rouler sans assurance peut entraîner des conséquences très lourdes pour le conducteur en cas d’accident responsable.

Des conséquences pénales :

Jusqu’à 3750 euros d’amende ;
La suspension voire l’annulation du permis de conduire ;
L’immobilisation voire la confiscation du véhicule.

Des conséquences personnelles et financières :

Un conducteur non assuré, responsable d’un accident ne sera jamais indemnisé pour ses propres dommages, qu’ils soient matériels ou corporels.

Les autres victimes, dont les éventuels passagers de son véhicule, seront prise en charge par le Fonds de Garantie qui indemnisera l’ensemble de leurs préjudices : frais de soins, séquelles physiques, souffrance, besoin en aide humaine, perte de revenus etc.

Mais dès qu’il indemnise une victime, le Fonds de Garantie se retourne contre le responsable non-assuré pour récupérer les sommes versées. Si remplacer une aile froissée d’une voiture n’est pas très onéreux, les préjudices corporels en revanche peuvent représenter des sommes que le non-assuré mettra de très nombreuses années, voire toute une vie à rembourser. Une dette qu’il risque aussi de transmettre à ses héritiers !